Sophie Hascour - Psychanalyse à Montpellier (34000)

         Entreprendre une psychanalyse est certes un investissement qui demande à la fois du courage et la volonté de prendre du temps, ce temps pour soi, pour aller mieux, retrouver un équilibre émotionnel.

    C'est découvrir sa nature profonde en acceptant de traverser un temps des moments inconfortables, parfois douloureux, selon ses résistances et  sa sensibilité.

   Son questionnement aide à trouver sa juste place, d'assumer qui l'on est, de faire des choix plus adaptés à sa personnalité, de reconnaître ses limites et d'apprendre à les imposer. C'es aussi surmonter ses peurs, prendre conscience de ses fantasmes pour vivre dans la "vraie vie ", de dissiper ses angoisses qui se manifestent souvent par divers symptômes...C'est aussi apprendre à aimer sans vouloir posséder, travailler sans se faire dévorer...

     Chaque personne a ses propres limites, avance à son rythme selon ses ressentis et ses mécanismes de défense. Elle évolue en fonction du chemin emprunté pour trouver ses propres ressources à la situation. L'investissement et la régularité des séances seront le gage de son épanouissement.

 Ce qui résulte d'une enfance mal vécue est propre à chacun.

C'est ce qui rend la psychothérapie unique.

    La psychanalyse amène aussi le patient à accepter progressivement ce qui ne peut être changé, à transformer ce qui peut l'être comme le souvenir de certains traumas. Cette transformation permet de ne plus l'investir dans le présent afin d'apaiser ses émotions et pouvoir vivre avec, ou du moins le rendre supportable au quotidien.

   Dans cette démarche, le rêve est étroitement lié à notre psychisme qui se trouve très sollicité au cours d’une analyse. Il fait émerger ce que l’inconscient ne peut nous révéler en pleine conscience, comme nos désirs refoulés par exemple, des événements obscurs, terrifiants ou dénués de sens.

   L’évolution du patient permet de décrypter certains de ses rêves sur des situations qu'il peut relier à son enfance ou à des événements présents.

   Lorsque le contexte familial le permet, le regard transgénérationnel apporte un éclairage très précieux sur l'histoire des ancêtres, au-delà du temps et des mots, pour comprendre et rompre les schémas de répétitions, élucider les raisons de blocages, de mal-être etc...

  La participation du sujet est indispensable pour permettre au psychanalyste de comprendre comment il s'est construit au travers le récit de son histoire familiale, pour "faire fondre" en quelque sorte les différentes couches cristallisées avec le temps, sur des traumatismes refoulés dans son enfance.

   Le silence fait partie de la thérapie ; il permet l'émergence de l'inconscient, la distance mise entre lui et son thérapeute, le prédispose aussi à la rêverie...

  Après une période d'entretiens en face à face, dès que le patient se sent prêt, le psychanalyste propose de l'installer sur le divan, à distance de son analyste, pour lui permettre de faciliter l'émergence de son inconscient. Dans le cas contraire, la psychothérapie analytique se poursuit avec le regard soutenant de l'analysant et pour certains patients, le travail se révèle très efficace, lorsqu'ils sont réellement prêts à faire tomber leurs résistances.